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Festival
CRENEAUX HORAIRES :
du 10 juillet au 2
août :
Une passion
d'après le roman de Christiane Singer
Production Association Las Plumas
Adapté
par Carmela Locantore du roman de Christiane Singer
En Artisane du théâtre, Carmela Locantore
a travaillé sur ce texte avec le désir
de partager avec un public ce qu’elle a
trouvé urgent d’être entendu
actuellement, la parole d’une femme, Héloïse
qui aima Abélard au douzième siècle.
Le jour de son soixantième anniversaire,
une religieuse, grâce à un acte :
l’écriture, va extraire de sa
mémoire les mots qui vont lui permettre
devant vous spectateurs d’extirper une douleur
aigue, enfouie et cristallisée en
elle depuis une quarantaine d’années.
De cette parole urgente qu’elle rêve
de faire entendre depuis plus de trois ans, Carmela
Locantore dit : « Ce monologue
philosophique et spirituel et si proche de l’anima
des gens ,j’aimerais le jouer dans des chapelles,
des églises mais aussi dans toutes
sortes de lieux, jardins etc… Je
n’ai pas besoin de grand chose :
Une heure un quart de vie, quelques bougies, le
texte, les spectateurs et moi.
Qui n’a connu ne fusse qu’une heure
dans sa vie ce sentiment exacerbé de l’amour
qui arrache cœur et esprit et que
propose Christiane Singer dans son roman, sous
le couvert de ces deux amants célèbres
et malheureux, Héloïse
et Abélard ?
Par : Carmela Locantore
œil extérieur : Delphine Hertogs
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Création Festival 2008 *****
du 10 juillet au 2 août
: Le
Petit Prince d'Antoine
de Saint-Exupéry
Production Association Le Chantier-Théâtre
Par : Maud Vandenbergue
Mise en scène, scénographie, lumière
: René-Marie Meignan
Costume, son : René-Marie Meignan et Maud Vandenbergue
Oeuvre toute de fraîcheur et de poésie,
Le Petit Prince s'adresse aux enfants de tous âges,
aux adultes en tous genres, mais peut-être avant
tout à l'enfant égaré en l'homme.
Qu'est-ce que le Petit Prince, sinon une réminiscence
de l'enfant oublié en l'homme? Il est celui qui
sait voir le mouton endormi à travers la boite,
ou bien l'éléphant englouti par un boa,
là où l'adulte absorbé par un univers
monétisé où seul importe la somme,
le chiffre, le code, ne distingue machinalement que
la forme d'un chapeau. Car, justement, il y a un espoir.
Celui que demain un homme ouvre un livre, ouvre la fenêtre
de son cœur et contemple les étoiles en
riant.
Un voyage à travers l'imaginaire, de la planète
du Petit Prince à la Terre en passant par celles
du Roi, du Businessman, du Buveur et de nombreuses autres...
des rencontres, des confrontations, des interrogations,
l'innocence, l'évidence de l'amour, le doute
de la mort... Le Petit Prince a-t-il retrouvé
sa rose? La réponse est en chacun de nous.
du 10 juillet au 2
août :
Il faut qu'une porte soit
ouverte ou fermée... & Un caprice d'Alfred
de Musset
Co-Production Théâtre de la Clarencière
- du Verbe Fou - d'Une Pièce
Par
: Anne Mino, Marc De Roy et Frédérique
Panadero
Auteur - : Alfred de Musset
Mise en scène : Frédérique
Panadero
Costumes : Michèle Josis
Il faut qu’une
porte soit ouverte ou fermée » et
« Un Caprice » deux magnifiques pièces
d’Alfred de Musset. Ecrites à la
manière de roman ou de nouvelles dialoguées,
elles sont affranchies de tout dessein proprement
dramatique. Les personnages vivent sur la scène
les nuances cruelles et subtiles d’une aventure
sentimentale réelle.
Ce grand poète de la féminité
et de l’amour nous offre ici, encore une
fois, l’occasion de sourire devant l’inconstance
des sentiments humains. « Il faut qu’une
porte soit ouverte ou fermée »
Quand le pouvoir des mots se voit anéanti
par son utilisation abusive, il devient difficile
de témoigner de son amour…. Une Marquise,
très convoitée et lasse des conversations
galantes, ne consent pas à laisser s’exprimer
son timide prétendant, le Comte. Devant
ce cœur blasé, le jeune amoureux,
complètement désemparé, voudrait
pouvoir fuir …. Mais une force incontrôlable
le retient, celle de sa passion pour sa bien aimée…
« Un caprice »
Délaissée par son mari, après
un an de mariage, Mathilde de Chavigny, jeune
femme douce et sensible, tente de le reconquérir
en lui confectionnant une petite bourse rouge.
Alors qu’elle s’apprête à
la lui offrir, elle obtient la preuve des infidélités
de Monsieur de Chavigny. Désabusée,
elle confie son chagrin à son amie Mme
de Léry, femme vive et spirituelle, qui,
elle, va alors entreprendre de donner une leçon
à ce mari volage….
Site : www.laclarenciere.be
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du 10 juillet au 2 août
: Le
mariage aux lanternes de
Jacques Offenbach
Production : Compagnie
Symphonie Marine
« L’oncle Mathurin a promis à son
neveu Guillot un trésor !
Au son de l’angélus, on découvrira
qu’il s’agit en fait de sa cousine Denise,
dont les fiançailles auront lieu…à
la lueur des lanternes, au grand dam des accortes
veuves Catherine et Fanchette ».
Nous avons tous à faire des choix simples à
tout moment,
dans notre vie, au quotidien, et pourtant …
Quel dilemme, nous compliquons tout !
Souvent la contrainte l’emporte sur l’Amour,
la violence sur la douceur …
et pourtant, chaque être-humain n’est-il
pas fait pour choisir la Simplicité ?
C’est ce que vous fera découvrir «
Le Mariage aux lanternes », opérette
en un acte de Jacques Offenbach.
Un délicieux moment musical et vocal.
Opérette
en 1 acte - Livret Michel Carré et Léon
Battu
Par : Stéphanie Desorthes, Marine André,
Maïlis Dupont, Alexandre Faitrouni
Et Gérald Bazin au piano
M ise en scène : Marine André Assistée
d'Emma Barcaroli,
Sur une musique de Jacques Offenbach
http://compagnie-symphoniemarine.fr.nf
du 10 juillet au 2 août (Les jours
pairs) : Le
testament de Zorro d'Henri
Frédéric Blanc
Production : Association
Les Balbucioles
Acteur déchu mais éternel héros
de cinéma, Zorro affronte les démons
d'une société surmédiatisée
: l'hypocrisie généralisée,
le délire paranoïaque, le spectre
de la vieillesse.
Par : Coralie Bonnemaiso
et Jean-Pierre de Lavarene
Adaptation et mise en scène : Estelle Gapp
Création photos : Isabelle Lassalle
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du 10 juillet au 2 août (Les jours
impairs) : Les
paradoxes de Miss Einstein d'Henri
Frédéric Blanc
Adolescente
surdouée, solitaire et boulimique, Miss
Einstein développe une forme d'extralucidité,
dénonçant les perversions du monde
adulte : son conformisme chloroformé, ses
injustices criantes, sa course effrénée
à la consommation.
Deux générations, un esprit de révolte
A deux âges opposés de la
vie ces deux satires dramatiques, Le testament
de Zorro et Les Paradoxes de Miss Einstein sont
un même cri de colère et de détresse
contre les maux de la société contemporaine
: la solitude, le désenchantement, la frustration.
Marseillais d'origine, agitateur de conscience,
Henri Frédéric Blanc pratique une
écriture baroque et subversive, qui conjugue
esprit critique et esprit d'enfance. Il développe
un style impertinent, à la fois poétique
et cru, philosophique et burlesque.
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du 10 juillet au 2 août
: Récits
de femmes de
Dario Fo et Franca Rame
Production
: Acting Voice Asbl
« Une femme seule »
« La putain à l’asile d’aliéné
»
« Je rentre à la maison »
Comédienne : Eve Jadot
Mise en scène : Jean-François Brion
Scénographie : Marie Ghislaine Losseau
Décor sonore : Laurent Beumier
Spectacle créé en Belgique sous le titre
« Trois femmes seules »
Photo : Anne De Gelas
"C'est ainsi que j'ai découvert que l'amour,
l'AMOUR, ce n'était pas ce qu'en fait mon mari...lui
dessus, moi dessous: TRAM TRAM, une machine à
broyer les cailloux! L'amour c'est quelque chose de
doux... mais doux"
Récits de femmes, c’est l’histoire
de trois femmes de caractère. Trois femmes que
la vie et les hommes ont rendues différentes.
De l’acceptation à la révolte, trois
parcours de vie à la recherche du bonheur, envers
et contre tout…
Des monologues aussi graves que drôles, comme
autant d’armes contre la bêtise humaine,
le manque de respect, contre l’enfermement….
« De véritables leviers de conscience qui
n’ont pas dit leur dernier mot… »
… Dario Fo et Franca Rame ne laissent pas
en paix, ils bousculent. Méfiez-vous : au-delà
du rire, il y a le gouffre…
« Trois femmes, un tempérament »
« on se réjouit de la maîtrise des
métamorphoses » (...)
Le Soir, Laurent Ancion
« La mise en scène est simple, la comédienne
étincelante »
Vers l’Avenir, R.H.
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du 10 juillet au
2 août : Ohne
de
Dominique Wittorski
Production
: Association Vita Brevis
Spectacle
bénéficiant du Fonds de soutien
à la diffusion pour le Festival d'Avignon
Off
" Suis
pas con, suis pauvre" dit Ohne.
Ohne sans emploi, sans place dans la société,
sans langage adéquat se présente
à l'ANPE, on lui demande de prendre un
numéro dans la file d'attente, il le prend
; on lui demande de surveiller le cadran, il surveille....
mais à la fin de la journée Ohne
est toujours là, il a surveillé
mais ne s'est pas manifesté. L'ANPE ferme,
Ohne refuse de partir, l'employé excédé
accepte de rester... seulement Ohne a quelque
peine à se faire comprendre, les quiproquos
s'enchaînent ... pour porter secours à
son fils, apparaîtra..... la mère
d'Ohne, morte depuis vingt ans ...
L'histoire se répète trois fois,
en trois tableaux ; trois tableaux pour trois
personnages : Ohne, l'employé, la mère.
N'importe lequel d'entre nous, telle la mère
d'Ohne (si folle, si drôle et si sage) sait
intimement qu'il ne faut pas se voiler la face
: nous vivons dans un monde d'une utopique normalité,
où à tour de rôle, aussi façonnés
et éduqués, que nous sommes, nous
manquons de mots et nous sentons en marge; nous
savons tous pourtant que ce monde a besoin de
se nourrir nos différences : sa survie
et la notre, est à ce prix.
Ohne -O-H-N-E, "SANS", c'est nous, c'est
vous !
S'en convaincre permet d'en frémir, d'en
pleurer, d'en rire !
De grandir, sans doute, un peu .....
"Le monde n'a pas de sens, j'ai besoin
qu'il en ait un pour vivre. Alors je tente d'ordonner
pour moi-même le chaos du monde afin de
faire émerger un début de sens,
plutôt des fils, des lignes (une ligne on
peut la parcourir dans deux sens) qui feront comprendre
un peu du monde à défaut de le rendre
acceptable." Dominique Wittorski
Ohne est édité chez Actes Sud Papiers
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Par : Michaël
Benoit, Eve Herszfeld, Grégoire Pascal
Chant : Marine André, Maïlis
Dupont, Alexandre Faitrouni
M ise en scène : Anne Evrard
Chansons : textes de Anne Evrard - musiques Alice
Béhague.
Pianiste : Andrada Apann
Décors : Anne Evrard et Cédric Leproust
Régie : Stéphanie Dezorthes
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Création Festival 2008 ***** |
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du 10 juillet au 2 août : Vénus
et autres folies ..., de
Michel de Ghelderode
Co-Production Théâtre littéraire
de la Clarencière - Théâtre
du Verbe Fou
Par
: Jean-François Brion, Marc De Roy, Frédérique
Panadero, Régis Rossotto, Philippe Sassoye
Auteur - : Michel de Ghelderode
Mise en scène : Bernard lefrancq
Site : www.laclarenciere.be
Le
Théâtre Littéraire de la Clarencière
a jeté son dévolu sur 2 courtes
pièces de cet auteur belge majeur. Dans
Un Drame, trois
acteurs, Ghelderode nous
introduit sur la scène d'un théâtre
où un auteur,
désespéré par le manque de
succès de la pièce qu'il a écrit,
s'en prend aux trois comédiens qui la jouent.
Il leur reproche leur manque de conviction. Empétrés
dans des difficultés personnelles qui font
écho au drame qu'ils interprètent,
ces acteurs décident de profiter de leur
dernière représentation pour tirer
un trait définitif sur leurs problèmes.
Mais au final la victime ne sera pas en scène...
Dans ce style à la fois grotesque et cruel
qui le caractèrise, Ghelderode nous entraîne
dans la face cachée du théâtre,
dans les relations complexes qui peuvent se nouer
entre les différents protagonistes de la
création dans un art où parfois
il devient difficile de faire la distinction entre
ce qui est joué et ce qui est vécu
...
Vénus
est une autre oeuvre de Ghelderode qui n'a pas
été souvent montrée en public.
Elle nous conte l'histoire fantastique et inquiétante
d'une comédienne qui pour atteindre l'idéal
qu'elle veut incarner (La Vénus de Milo)
n'hésite pas à se faire découper
les bras par un boucher. Malheureusement tout
se complique avec l'intervention de son amant,
d'un comte manchot et d'un archéologue...
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Crédit photo : www.Photopro.be |
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du 10 juillet au 2 août : l'Arpenteur,
Pour ne pas oublier... Concert
Production Artistic développement Association
Par
: Frantz Dekramer, Auteur - compositeur - interprète
Site : http://frantzdekramer.hitmuse.com/
Enfant
de Toulouse, Frantz Dekramer, arpente la scène
pour crier la souffrance de l'Homme, murmurer sa
tendresse et dénoncer l'injuste douleur de
l'être dans sa quête de l'Autre.
Du jazz déchiré au lyrique dénoncé
en passant par l'hilarante foire aux humains, légitime
de Ferré, Barbara et les autres... Sa musique
porte le verbe de sa voix jusqu'à s'en écorcher
l'âme pour la cicatriser dans l'alcool, le
sexe et la nuit sur le bitume glissant de la
vie
Issu d’une famille de créateurs, d’une
mère chorégraphe, soliste et d’un
père comédien et metteur en scène,
tous deux fondateurs du Théâtre Ballet
de Toulouse et de l’Espace Potiers de Toulouse,
Frantz Dekramer a baigné toute sa vie dans
le monde de la scène.
Sa formation initiée auprès du centre
de formation de l’Espace Potiers en théâtre
aussi bien qu’en danse, trouve son accomplissement
non seulement dans les nombreux rôles qu’il
a eu à interpréter tant sur le plan
chorégraphique que dramatique, (le Petit
Prince, la Belle et la Bête, Roméo
et Juliette, le Mascarille des Précieuses
Ridicules, Le Terrible Paul Christiani dans la disputation
de Barcelone etc…), dans les pièces
dont il est l’auteur, le metteur en scène
et/ou l’interprète (Spécial
Délire, Moshé l’Homme qui a
Sniffé le Bon Dieu, La Traversée des
Subterfuges, Sur les Terres d’Anglanousis
ou Au-Delà du Grain de la Folie), mais encore
dans sa rencontre avec la Commedia Dell’Arte
avec Carlo Boso, l’Escrime Artistique avec
Maître Hedel roboth et Maître Carliez,
le Songs de Brecht avec Anna Prucnal. Depuis 1995
avec sa peinture et depuis 2006 avec son premier
album "L'Arpenteur" en tant qu’
Auteur Compositeur Interprète ...
du 10 juillet au 2 août
: Les
bonnes de
Jean Genêt - Représentation par
l´ équipe “Solo pour trois”
Coorganisation : Ministère
de l´ Education et de la Culture de Chypre, Services
Culturels
Organisation Théâtrale de Chypre
Par
: Christina Christofia
Danseuse : Elena Antoniou
Voix de la Dame : Monica Hadjivassiliou
Auteur : Jean Genêt
Traduction : Odysseas Elytis
Adaptation texte et mise en scène : Maria Marranidou-Karsera
Scénographie : Constantinos Kounis
Costumes : Marina Nicolaidou
Musique : Georges Christodoulides
Mouvement : Elena Antoniou
Eclairages : Georges Lazoglou
Assistant du Metteur en scène : Emily Shiakali
Directrice de la scène : Monica Hadjivassiliou
Deux
sœurs – bonnes, une médaille à
deux faces, une seule personne. L´ homme parlant.
L´effet voulu est la fusion de deux personnages
en un seul et la réflexion du langage de l’un
par le biais du théâtre corporel sur le
mouvement de l´ autre. De toutes façons
Claire et Solange agissent de même.
On ne pourrait pas l´exprimer autrement que par
le langage de l´âme, le langage du mouvement
perpétuel du corps – un code théâtral
de communication qui dépasse les choses terrestres.
Corps, mouvement et par là deviennent les porteurs
d´une épuration cérémoniale,
d´ une Katharsis qui ramène les bonnes
à l´éternité. Les sœurs
passent de l´ autre côté des choses.
Leur réalité n´a aucun lien avec
la réalité de “Madame” ou
de la société.
Extrait d´ une critique de la rerue littéraire
« ____» - (édition du décembre
2007)
La limitation du langage d´une actrice vise à
la transcription de la réfutation de l´
identité de la bonne: la voix de l´une
pourrait bel et bien devenir la répercussion
de la voix de l´autre, le mouvement de l´une
correspond au mouvement de l´autre, le langage
de chacune de deux bonnes est exprimé de la même
manière, sans la différenciation qui caractérise
chaque personne dotée d´ une identité
particulière, qui sait articuler un langage original
et surprenant. L´ esclave bourgeois n´ est
pas Spartacus……….
Les actrices Hélèna Antoniou et en particulier
Christina Christofia mettent à bout une transformation
des personnages pleine d´ intensité et
déploient une interprétation impeccable
et puissante tandis que la mise en scène de Maria
Mannaridou Karsera met l´ accent sur le moindre
détail, même sur le coté clandestin
et moins ostensible de l´aspect tragique dominant
la vie contemporaine.- Marianna Papastephanou
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